mercredi 30 décembre 2015

Ajouter un waypoint photographique

Dans Google Earth, il est possible de rajouter un waypoint photographique à la liste existante des waypoints.

1) Ajouter une épingle à l'endroit géolocalisé de la photo
2) Déplacer cet objet dans la liste des waypoints (tableau latéral)
3) Dans "propriétés", lui ajouter une image. L'URL de cette image est "files/nom_de_l_image.jpg".

<description><![CDATA[<table border="1"><tr><td><img width="320" src="files/nom_de_l_image.jpg" /></td></tr></table>]]></description>


4) Changer l'icone standard épingle par une icone appareil photo
5) OK
6) Enregistrer sous forme de fichier kmz
7) Dézipper le fichier kmz, ce qui donne un fichier "doc" et un dossier "files"
8) Mettre l'image dans le dossier "files"
9) Ouvrir le fichier doc dans Google Earth. Le waypoint photo est actif.

dimanche 13 décembre 2015

Renverser et accélérer une vidéo

Il y a quelque temps, j'ai dû réaliser une séquence vidéo dans laquelle je dessinais sur une feuille de papier avec des marqueurs de couleurs. Pour faire cela, j'ai inversé le montage de mon trépied photo pour pouvoir dessiner au-dessous.
Problème 1 : La fixation de la caméra ne pouvait se faire qu'entre 2 pieds. Je devais donc dessiner dans l'espace entre ces deux pieds. La vidéo réalisée était donc la tête en bas. Il fallait donc la remettre dans le bon sens.
Problème 2 : Le dessin en direct demande un certain temps, avec des temps morts comme les changements de couleur de marqueur. Il fallait donc que j'accélère la vidéo postérieurement à la prise de vue.

La solution trouvée m'a été fournie par le logiciel Proshow Producer  :

Etape 1 : Rotation
Choisir Layers > Effects
Keyframe 1 et 2
Rotate- Smooth : 180°

Etape 2 : Accélération
Layers > Settings
Vidéo clip settings
Speed (curseur à 200% pour doubler la vitesse).

Voila pour le renversement dans l'espace, c'est-à-dire tourner l'image de 180°.
Pour le renversement dans le temps, c'est-à-dire que la fin de la vidéo devienne le début de la vidéo, le logiciel Proshow Producer ne le permet pas. Pour cela j'utilise un freeware, téléchargeable sur le net, appelé Video Time Reversal. Cela permet, par exemple, de transformer un zoom arrière en un zoom avant.

mardi 10 novembre 2015

Intégrer ses photosphères à son site

Avant tout rechercher votre photosphère dans Maps avec le pegman (solution 1) ou dans Maps : développer le panneau latéral avec la flèche à gauche et cliquer sur l'onglet "Photos" pour retrouver directement votre photosphère publique;

Mise à jour (mars 2016) avec la
Méthode de Tony Redhead

1) Ouvrir l'outil d'intégration à cette URL
http://suddenlink.net/popenoe/tools/embedding-tool.htm
2) Se déplacer et zoomer sur la carte sur le lieu de la photosphère
3) Placer le pegman sur le point bleu pour générer le code
4) Se déplacer dans la photosphère pour l'amener dans la position qui doit être la vie initiale
5) Copier le code

Analyse du code, permettant de se fabriquer soi-même l'iframe à intégrer :

Tronçon 1 :
<iframe frameborder="0" width="640" height="360" style="border: 0" src="https://maps.google.com/maps?layer=c&panoid=F:

Tronçon 2 (c'est le panoID) :
découper après !1s et avant!2e
et remplacer %2F par /

Tronçon 3 :
ajouter :

&ie=UTF8&source=embed&output=svembed&cbp=13"
allowfullscreen=true></iframe>
__________________________

Obsolète :
Voici ce que dit Google :

<iframe
  width="450"
  height="250"
  frameborder="0" style="border:0"
  src="https://www.google.com/maps/embed/v1/search?key=YOUR_API_KEY&q=record+stores+in+Seattle" allowfullscreen>
</iframe>

1) Pour récupérer sa clé d'API, aller sur :
https://console.developers.google.com/project
Sélectionner le projet.
L'ID du projet est affiché.
Repérer si l'ID est bien activé (cliquer sur activer et gérer des API, cliquer sur API activées)

2) Regarder l'URL affiché qui accompagne la vue photosphérique dans Maps.
Normalement, il faut ajouter le panorama ID qui est après le !1s et avant le !2e (voir article Stack Overflow).
Exemple de PANORAMA-ID:
1!3m6!1s-KxGMnz3x_Wk%2FVhlhGut1BII%2FAAAAAAAAckE%2F55jXhLiQKt4


donc dans la formation de l'URL, après la clé API, ajouter &pano=PANORAMA_ID

Voir également cet article.
Le snippet est de la forme :

<iframe width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" src="https://www.google.com/maps/embed/v1/streetview?pano=2k2pvtUuhek5-r110sW2Lg&key=AIzaSyB7cbSbriZYV2eW..." allowfullscreen>

Voir aussi la page Quick Start de Google SV

Solution du plugin Embedder

Solution ekreativa









mardi 20 octobre 2015

Ajouter des waypoints photographiques à un tracé kmz

Après une randonnée, un tracé a été sauvegardé avec des waypoints textuels et photographiques.

On peut souhaiter ajouter d'autres waypoints ou d'autres photos à ce circuit. On se servira de Google Earth.

1) Ouvrir le kmz dans Google Earth
2) Remarquez tous les waypoints photos. En ouvrir un. Il est de type :

<table border="1">
<tr><td>
<img width="320" src="files/OMIMG_20151017_121716.jpg" /></td></tr>

</table>
Vous pouvez modifier la largeur de la photo affichée (ici 320 pixels)
L'image est sauvegardée sous un sous-dossier "files" d'un dossier temporaire de Google Earth..

3) Créer un repère géolocalisé avec un nom et un contenu vide ou (mieux avec un commentaire). Il est destiné à recevoir une photo ultérieurement.

4) Faites de même pour tous les autres waypoints à ajouter.
Insérez ces repères dans le flux des waypoints originaux.

5) Sauvegarder le tracé sous un fichier kmz.

6) Dézipper ce fichier kmz

7) Le dossier dézippé comporte:

  • un sous-dossier doc
  • un sous-dossier files
8) Dans le sous-dossier files y mettre les photographies destinées aux waypoints surnuméraires.

9) Rezippez les deux sous-dossiers. En mettant le suffixe .kmz et non le suffixe .zip.

10) Ouvrez ce fichier kmz avec Google Earth

11) Pour chaque nouveau repère. Copiez-collez le code html précédent, mais avec le nom du fichier-image ad-hoc.

12) Sauvegardez le tracé en fichier kmz et vérifier avec Google Earth que les photos apparaissent bien.



mercredi 30 septembre 2015

Photosphères sur Maps

La publication dans Google Maps ne peut plus se faire directement par l'ordinateur. Il faut passer par le smartphone Android.

On peut publier ses photosphères directement sur Google Maps en utilisant l'application Android Street Views.
- relocaliser les photosphères en bougeant le point rouge,
- laisser le nom
- rendre publiques les photosphères (Publier)

On peut récupérer les fichiers des photosphères qui se trouvent dans :
Phone > Pictures > Panoramas (attention, il existe aussi un cache > thumbs et aussi une sauvegarde dropbox peut-être).
Ces fichiers peuvent être retravaillés avec Photoshop.
Puis être réinjectés sur Google Photos Windows

On peut encore utiliser l'application Google "Appareil photo" qui permet de réaliser des photosphères. Mais cette application ne permet pas de les publier sur Google Maps.

Alors :

1) Si les photos ne sont pas géolocalisées, repérer les coordonnées avec Google Earth (par exemple). Introduire latitude et longitude avec "Exif Pilot" (sous Windows) ou encore utiliser l'application en-ligne de Google "AppSpot".

2) Faire un album partagé dans Google+

3) Dans l'application Android "Google+", sélectionner la photosphère. Attention, il faut cliquer sur la photo pour qu'elle s'affiche individuellement. Partager. Choisir l'icone "Maps". Mettre une légende éventuellement.

dimanche 16 août 2015

Geocaching avec Orux Maps

Version moderne de la course au trésor, le géocaching est un jeu que l'on peut pratiquer en randonnée. Une géocache est un objet dissimulé, repéré par ses coordonnées géographiques.
 Un site "geocaching.org" centralise toutes les geocaches. Pour participer au jeu, il faut s'inscrire sur ce site. On peut opter soit pour un compte gratuit, soit pour un compte Premium payant. Inutile de dire que le compte Premium offre plus de facilités.
Mais nous opterons pour un compte gratuit (adresse mail, surnom, mot de passe). Pour débuter, nous commencerons à trouver une ou des géocache(s) existantes. Par la suite, nous pourrons proposer nos propres géocaches.
Voici la marche à suivre.

 Sur le PC : Avoir un compte geocaching et se connecter (le compte Premium est plus complet mais payant)
Jouer > Trouver un géocache
Entrer sa ville (exemple Carcès)
 Cliquer sur "voir sur une carte"
 Cliquer sur l'icone du géocache
 Cliquer sur le nom du géocache : la description s'ouvre
Télécharger en cliquant sur "fichier loc waypoint'
 Remplacer le nom générique du fichier par le nom du géocache plus explicite (par ex: Araignee.loc ) . Le fichier .loc contient peu d'information, mais bien sûr ses coordonnées

Relier son smartphone à l'ordinateur : celui-ci doit être vu comme un périphérique
Repérer le dossier Oruxmaps sur son smartphone (sur le téléphone ou sur la carte SD externe selon les réglages, attention avec Lollipop mettre sous Android/data).
Dans le dossier Oruxmaps se trouve un sous-dossier "Geocaches", c'est dans celui-ci que l'on transfère le fichier xxx.loc.

Finalement, sur son smartphone : ouvrir Oruxmaps
Cliquer sur l'icone Waypoints (épingle)
Cliquer sur Geocaches
Cliquer sur l'icone "Import Waypoints from external source" (une cuvette avec une flèche vers le haut)
Le fichier géocache doit apparaître (sinon régénérer)
Cocher le : une boîte de dialogue apparaît
Cliquer sur charger dans la carte
La carte s'ouvre avec l'icone du géocache placé au bon endroit.

Sans un compte Premium, on ne peut importer qu'une géocache à la fois. Il faut répéter l'action pour chaque cache.

Avec l'application geocaching pour smartphone, on peut envoyer directement ( symbole partager) la position du geocache  sur OruxMaps. On peut alors  la sauvegarder sous forme de waypoint type Géocache.

Une solution pour importer une liste de geocaches

Utiliser l'extension Chrome appelée CacheList (voir comment installer les extensions dans le menu Chrome > Plus d'outils).
Dans Geocaching, on sélectionne les géocaches retenus, un par un. Il suffit de cliquer sur une petite icone (en haut et à gauche) et la géocache est engrangée dans une liste. Le nombre de ces caches apparaît en haut et à droite dans la barre de menu. Quand on est satisfait du nombre de caches, il suffit de cliquer sur cette icone-nombre. Plusieurs format de sauvegarde sont proposés :
.loc, .gpx, .wpt, , .csv, .kml et .ggt

Il suffit de transférer cette liste dans le dossier "geocaches" d'OruxMaps.

Visualiser sur son smartphone les géocaches importés

waypoints > Géocaches > Importer (un bac avec une flèche vers le haut)

Sélectionner le fichier .kml ou .loc

Mettre à jour (2 flèches courbes du menu). Toutes les caches sont sélectionnées.

Mettre sur la carte (icone carte avec épingle du menu du bas).




lundi 13 juillet 2015

Rando et GPS

Vous aimez randonner. Mais pas vous perdre. Une carte IGN au 1/25 000ème et une boussole vous suffiront dans la plupart des cas. Encore que ces deux objets soient souvent sous-utilisés ou mal utilisés, ils sont rustiques et peuvent être sortis à tout moment du sac à dos. Ils sont les compagnons fidèles du randonneur.
Cependant aujourd'hui, les technologies permettent d'aller plus loin et offrent des services que ne permettent pas la seule lecture d'une carte. Alors, si Internet, GPS ou smartphone ne résonnent pas comme des gros mots dans vos oreilles, vous gagnerez peut-être à lire la suite.

Faire de la randonnée est une activité où le partage d'information avec d'autres amateurs est source de plaisir et d'enrichissement. Un circuit de randonnée peut être proposé et commenté par un habitué. Le document de base est un tracé que l'on peut voir comme un trait de crayon dessiné sur une carte. Mais il n'est pas facile de faire circuler une carte à des amis un peu éloignés. C'est là que l'informatique va nous aider.

Le matériel utilisé


Un ordinateur : nous verrons quels logiciels gratuits sont recommandés.
Un smartphone Android . Pensez à ces 3 conditions :
- La puce GPS : la quasi totalité des smartphones intègrent une puce GPS. C'est à vérifier si vous en possédez un ou si vous envisagez de l'acheter. On trouve des smartphones de ce type à partir de 70 euros.
- Une carte SD externe ; les fonds cartographiques sont très gourmands en mémoire. Choisissez un smartphone avec une extension de mémoire externe d'au moins 32 Go. Une carte SD de 32 Go coûte environ 15 euros.
- Une batterie de secours : si vous prévoyez une longue randonnée, la batterie interne du smartphone peut ne pas suffire, alors ayez sous la main une batterie d'appoint ( à partir de 20 euros ).

Et le forfait téléphonique ?
Dans ce qui suit, nous utiliserons le smartphone off-line, c'est-à-dire sans connexion téléphonique. Vous pouvez donc régler votre téléphone pour interdire les communications data, si votre forfait ne le supporte pas.
A la limite, ayez un téléphone sans carte SIM, réservé uniquement à l'usage rando.

Moi, j'ai un i-phone ?
Désolé. Pour 3 raisons, nous avons choisi un smartphone Android (prix, connectivité USB, application GPS).

Les logiciels utilisés


Tous les logiciels et applications installés sur le PC sont gratuits (logiciels libres ou gratuits).
Google Earth Pro (installer)
Google Maps (navigateur)
Géoportail (site de l'IGN)
InfoTerre (site du BRGM)
Un planificateur de parcours : Openrunner ou Visorando ou OpenTraveller ou ... (Il existe des dizaines d'outils de ce genre sur le web). Privilégiez celui qui propose le maximum de cartes de fond.
MOBAC (Mobile Atlas Creator) : installer.

Les applications sur le smartphone sont également gratuites.
Oruxmaps (site, application)
Maps (Google)
Earth (Google)
Boussole

Prérequis

Savoir utiliser une carte topographique (IGN par exemple) est indispensable pour partir en randonnée en toute sécurité. On trouvera sur le web des dizaines de tutoriels pour une initiation. Cette étape est considérée ici comme acquise. Sinon, voici quelques liens :
Toutapprendre
Lire une carte (IGN)
Cours de topographie
Les notions d'échelle, de courbe de niveau, de pente, de toponymie, de symbôles cartographiques doivent être connues.
La représentation de la terre, une sphère ou plus précisément un ellipsoïde, sur une carte plane nécessite un certain nombre de techniques que l'on résume sous le terme de projection cartographique. La surface réelle de la terre est très complexe. Une première approximation est d'imaginer une surface mathématique (c'est-à-dire définie par une équation). La surface généralement adoptée aujourd'hui est l'ellipsoïde WGS84 (World Geodesic System créé en 1984).
La projection de l'ellipsoïde sur une surface développable peut se faire de 3 manières :

  • projection cylindrique (par exemple la projection Mercator),
  • projection conique (par exemple, la projection Lambert des cartes françaises),
  • projection azimutale (par exemple, la projection stéréographique utilisée en géologie).


Pour définir un point, on utilise 3 coordonnées.
La latitude est une valeur angulaire s'étendant de 0° à l'équateur à 90° aux pôles.
La longitude est une valeur angulaire, sur 360° par rapport à un méridien de référence (méridien de Greenwich), avec une étendue de -180° à +180°, ou respectivement de 180° ouest à 180° est.
L'altitude est une grandeur qui exprime un écart entre le point et un niveau de référence. Par convention, sur Terre ce niveau est le plus souvent le niveau de la mer (ou « niveau zéro »). On utilise aussi le terme d'élévation.
La latitude et la longitude sont données historiquement en degrés, minutes et secondes (DMS). C'est la notation sexagésimale. Dans un degré, il y a 60 minutes et dans une minute, il y a 60 secondes. Mais on peut les exprimer également en :
DM Degré:Minute (49° 30,0′ - 123° 30,0′)
DD Degré décimal (49,5000° - 123,5000°), généralement avec 4 décimales.

Exercice  : Les coordonnées géographiques


1a) A l'aide successivement de Google Maps, de Google Earth et de Géoportail, vous exprimerez la latitude, la longitude et l'altitude du parking des Lones à Carcès (Var).
Vous donnerez ces valeurs en :
DMS
DM
DD.

1b) Que représente le point de coordonnées 6°04'40''E 43°32'13''N ?

Faites attention, en France on utilise la virgule décimale alors que chez les Anglo-saxons c'est le point décimal.

Les fonds de données géographiques

Pour se situer sur le terrain en randonnée, il faut disposer d'un support où sont représentés les éléments du paysage. Il peut s'agir :

  • de cartes scannées, comme celles de l'IGN aux différentes échelles;
  • de photos aériennes (orthophotoplans de l'IGN par exemple);
  • d'images satellites;
  • de cartes fournies par les WMS (Web Map Services).

Toutes ces données sont géoréférencées, c'est-à-dire qu'à chaque pixel correspondent des coordonnées géographiques (latitude, longitude, altitude).
Ces fonds peuvent être introduits (chargés) dans les GPS de randonnée ou dans les smartphones comportant un système GPS (récepteur et logiciel).
La disponibilité de ces fonds est conditionnée à deux notions :

  • la gratuité ou l'achat,
  • l'on-line ou le off-line.

Les grandes entreprises de cartographie (IGN français par exemple) ou de GPS (Garmin, Magellan) réalisent des cartes numériques dont l'usage personnel est lié à l'achat d'une licence. Mais aujourd'hui se développent de grands projets collaboratifs (logiciels libres, wikipedia..) et dans le domaine de la cartographie il existe un projet dit "OpenStreetMap" (OSM). Son but est de créer une carte libre du monde. La qualité de ce produit est remarquable et concurrence l'offre payante.

La seconde limitation est la faculté de téléchargement des fichiers de données cartographiques. Dans le cas le plus ouvert, ces fichiers peuvent être téléchargés librement sur des serveurs et sauvegardés sur disque dur et éventuellement être transférés dans la mémoire flash du smartphone. Le logiciel GPS du smartphone peut alors exploiter le fond cartographique de manière autonome, sans liaison internet. C'est le mode off-line.
Dans le mode on-line, les fonds cartographiques sont transmis en temps réel dans une mémoire tampon de l'ordinateur ou du smartphone. Ils sont temporaires et n'apparaissent pas sous forme de fichiers. On peut comparer ce procédé au streaming dans les domaines musical et cinématographique. Cette utilisation nécessite d'être relié à internet. Pour les smartphones, il faut disposer d'un forfait téléphonique incluant les données (data). En randonnée sur le terrain, les "zones blanches" téléphoniques sont nombreuses et elles interdisent ce mode de transmission.
Certains services, comme l'IGN au travers du Géoportail, ne facturent pas le transfert de données on-line.
Bien entendu, le mode off-line est préférable. Mais il nécessite de connaître à l'avance le secteur géographique où l'on va randonner et de télécharger les fichiers relatifs à ce secteur.

Importation de fichiers cartographiques off-line

Une carte numérisée est une grille de pixels. Pour se situer sur le terrain, on utilise souvent plusieurs cartes. D'abord une carte à petite échelle (1/200 000 ème par exemple) pour dégrossir l'endroit de randonnée, puis une carte à grande échelle (1/25 000 ème IGN par exemple) pour saisir tous les détails du circuit pédestre. Sur un écran d'ordinateur ou de smartphone, on effectue un zoom à la souris ou avec deux doigts. Chaque multiplication par 2 de l'échelle se traduit par une multiplication par 4 (le carré de 2) du nombre de pixels. Ce passage d'une carte à une certaine échelle à une autre carte d'échelle supérieure se fait de manière insensible sur un smartphone ou GPS. Cependant, il nécessite de multiples fichiers cartographiques et une quantité importante de mémoire flash.
Donc, on essayera de bien circonscrire à l'avance le secteur de randonnée pour ne pas encombrer la mémoire de données inutiles.

Avec Mobac

Le logiciel MOBAC (PC) se charge de l'importation des données cartographiques sur le serveur WMS en restreignant la surface rectangulaire aux latitudes et longitudes extrêmes.
Un certain nombre de serveurs sont intégrés d'office dans MOBAC, mais on peut ajouter d'autres serveurs si on le souhaite. Cette opération s'effectue en ajoutant un fichier .XML ou .BSH dans le dossier "map sources" de MOBAC. On peut trouver ces fichiers sur le web.
MOBAC réalise un"atlas" composé de dalles élémentaires. Par exemple, vous pourrez vous constituer des atlas pour chaque département ou région française.
Puisque ces atlas seront utilisés par l'application OruxMaps sur le smartphone, il convient de les réaliser au format OruxMaps. S'ils sont destinés à un autre type de GPS, vous choisirez le format ad-hoc.
Les atlas réalisés sur le PC doivent évidemment être transférés dans la mémoire du smartphone dans le dossier "map files" de l'application OruxMaps.
A ce stade, vous pouvez partir sur le terrain en disposant de la cartographie sur votre smartphone.

Avec OruxMaps

Vous sélectionnez une nouvelle carte on-line. Recherchez ensuite la zone intéressante pour votre rando. Sélectionnez Carte > Créateur de carte. Pointez les deux points extrêmes. Sélectionnez les couches de zoom. Donnez un nom à votre carte. Appuyez sur téléchargement.
Attention au dossier de destination, évitez le stockage sur la carte externe.

Autre solution directe : importer les cartes de la région PACA (Toulon, comprenant Carcès) au format Orux. Aller sur :
 http://4umaps.eu/toulon-maritime-alps-provence-c%C3%B4te-azur/download-hiking-mtb-map.aspx?id=25
Dézipper l'archive et mettre les fichiers dézippés dans le dossier OruxMaps intitulé "mapfiles".

Avec Openandromaps

Ouvrir www.openandromaps.org dans le navigateur Android
Aller vers l'onglet Téléchargements
Cliquer sur le symbôle “+” à gauche du nom de la carte que vous voulez télécharger
La vue mapinfo est agrandie et le bouton “Install on Oruxmaps” apparaît > cliquer dessus.
La carte et les thèmes sont téléchargés et installés.
Choisir la carte
Choisir le thème (c'est essentiel– si vous ne savez pas choisissez andromaps_hc).

Sur le terrain avec OruxMaps


Un tutoriel très bien fait (PDF) de l'application OruxMaps détaille toutes les opérations. Il suffit de le télécharger. Il est donc inutile de le réécrire ici. On s'exercera successivement :

  1. à démarrer le récepteur GPS depuis les paramètres généraux, puis dans OruxMaps ("Démarrer GPS"). Une flèche apparaît au centre de l'écran et la carte se cale sur cette position.
  2. à démarrer l'enregistrement d'un nouveau tracé ("Démarrer Rec."). Au fur et à mesure de la progression une ligne se dessine en superposition à la carte.
  3. à arrêter l'enregistrement ("Arrêter Rec;").
  4. à gérer ses tracés ("Manage Tracks/Routes"). La sauvegarde se fera préférentiellement en KML ou en KMZ si des photos ont été ajoutées aux waypoints.
  5. à télécharger des tracés existants ("Load KML/GPX file") pour les suivre sur le terrain.

Préparer une future randonnée

 Une grande partie du plaisir de la randonnée réside dans la préparation. Selon son tempérament plus ou moins aventurier, on choisira soit d'emprunter un itinéraire déjà bien rodé, soit d'en construire un ex-nihilo. Avec toutes les options intermédiaires.

Les circuits clé-en-main

Les sentiers de grande randonnée (GR) ont été créés en 1947. C'est l'exemple même de l'assurance d'une belle randonnée forgée par des générations de randonneurs. La récupération d'un tracé de randonnée consiste à télécharger un fichier et de l'injecter ensuite dans son GPS de randonnée ou dans son smartphone. Les formats de fichiers sont nombreux, mais deux formats prédominent. Il s'agit des fichiers GPX (Garmin) et KML (Google).
De nombreux sites web proposent un catalogue de tracés de randonnée. On prendra comme exemple le site Visorando. On choisit son département français, sa durée de randonnée, sa difficulté, son mode de locomotion. Un lien est renvoyé par e-mail. Ce lien ouvre une page où le circuit est affiché sur une carte topo IGN (ou autre au choix). Il est également possible d'exporter le circuit au format GPX.
Ce fichier sera transféré dans le dossier "tracklogs" d'OruxMaps.

Les circuits faits-main

Là encore de nombreuses applications ou sites web permettent de dessiner, point par point, un circuit de randonnée. Cette fois, nous choisirons Openrunner. La plupart des sites demandent de s'inscrire (gratuit) pour bénéficier de toutes les fonctionnalités. Les fonds de carte sont divers : IGN, Google Maps, satellite .. Une fois le circuit tracé, il est possible de l'enregistrer au format GPX ou KML.
Tous les circuits réalisés sont sauvegardés sur le site et peuvent être retrouvés à tout moment.


jeudi 19 mars 2015

Cartes géologiques et tracé dans Google Earth

Faire cohabiter des données personnelles sur une carte géologique n'est pas toujours aisé.
Sur Infoterre, on ne peut importer de fichier kml.
Sur Géoportail, il semble que la carte géologique n' apparaît pas dans tous les navigateurs et on ne peut vraiment pas paramétrer les tracés.
La solution est d'utiliser Google Earth en important la carte géologique.
  • Aller sur le site de InfoTerre
  • Ouvrir l’onglet Pour aller plus loin, puis
  • Ouvrir Liste des données,
  • puis Géoservices (OGC)
  • en bas de page, un tableau présente les données disponibles dans différents formats dont
    •  KML GEOL_1000 pour les cartes au millionème et au 1/50 000 et 
    • KML GEOL_50 pour les cartes au 1/50 000 uniquement.
       Téléchargez ces fichiers et ouvrez les dans Google Earth.

Télécharger le fichier kml utilisable dans Google Earth : Fond géologique au 50 000 ème, lien direct

Bien entendu, une fois dans Google Earth (version pro gratuite), vous pouvez ajouter le tracé enregistré avec votre smartphone (application OruxMaps par exemple).

vendredi 27 février 2015

Tutoriel Proshow

Proshow Producer est une excellente application de montage vidéo.
Voici quelques tutoriels sur YouTube.

Tutoriel 1 par KaterinaPatrick
Tutoriel 1-1 par KP
Tutoriel 1-2 par KP
Tutoriel 1-3 par KP - Background
Tutoriel 1-4 par KP - Sons
Tutoriel 2-0 par KP -Layers
Tutoriel 2-1 par KP - Les images
Tutoriel 2-2 par KP - Les images, seconde partie
Tutoriel 2-3 par KP - La video
Tutoriel 2-4 par KP - La couleur solide
Tutoriel 2-5 par KP - Le gradient
Tutoriel 2-6 par KP - Le gradient, seconde partie
Tutoriel 2-7 par KP - Les place holder et media source
Tutoriel 2-8 par KP - L'ajustement
Tutoriel 2-9 par KP - L'ajustement, seconde partie
Tutoriel 2-10 par KP - L'ajustement, troisième partie
Tutoriel 2-11 par KP

Tutoriel Proshow par JMB
Tutoriel 2013 par JMB
Un tutoriel pour monter un diaporama avec Proshow, réalisé par JMB

Vidéo d'un survol de tracé sous Google Earth

Avec la récente libération de Google Earth dans le domaine du gratuit, il devient possible de réaliser des vidéos de "visites".
Ceci peut être mis à profit pour visualiser en 3D et de manière dynamique des tracés de randonnées obtenus avec son smartphone.
Par exemple, avec l'application Orux Maps (Android), on récupère un fichier kml.
Lorsque celui-ci est ouvert dans Google Earth, il se décompose en 3 dossiers intitulés :

  • Waypoints (points de cheminement),
  • Tracks (piste, trace) avec un sous-ensemble "Start",
  • Paths (chemin, trajectoire) avec un sous-ensemble "Start".


On peut évidemment placer différentes épingles le long du tracé visité. Dans les propriétés, on peut aussi ajouter des images et du texte. Elles ne seront pas ouvertes dans la vidéo.
_______________________________________

Avant toute chose, il faut aller dans "Outils > Options > Visite", pour effectuer les réglages préalables à l'enregistrement vidéo. Les options pour une visite se divisent en 3 cas :

  • création d'une visite à partir d'un dossier,
  • création d'une visite à partir d'une ligne,
  • création d'une visite à partir d'un tracé.


 Les paramètres suivants ont été choisis :

1) Création d'une visite à partir d'un dossier
Temps d'attente 6 secondes
Pause 5 secondes.

2) Création d'une visite à partir d'une ligne
Angle 80 degrés
Portée 420 mètres
Vitesse 1000

3) Création d'une visite à partir d'un tracé
Vitesse x 20
Nombre de secondes 3

Dans notre cas, nous allons choisir la visite à partir de "Tracks", nous désélectionnons donc "Paths" et "Waypoints".


Sélectionnons "Tracks > Start".
Lançons la visite (icône en bas à droite du panneau "Lieux"). Assurons-nous que les paramètres nous conviennent.
A la fin, une barre avec curseur et une disquette apparaissent. Cliquons sur la disquette.
Une boîte de dialogue apparaît. Donnons un nom à la visite (par exemple, "MaVisite_ici").
Une nouvelle ligne apparaît à la suite de "Tracks", portant le nom donné à la visite et une icône représentant un caméscope.
Décochons tout.
Cochons "MaVisite_ici".

Sélectionnons dans le menu > Outils > Movie Maker
Une boîte de dialogue apparaît.
Choisir la visite enregistrée dans la ligne déroulante.
Enregistrer dans .. Parcourir pour sélectionner un dossier et un nom de fichier pour la vidéo.
Le format WMV est celui qui donne un fichier moins lourd.
Choisir la qualité HD 1920x1080 pour un meilleur rendu.
10 images par seconde sont suffisantes pour la fluidité.

Cliquer sur le bouton "Créer un film".

La durée de création du film peut être très longue (plusieurs heures).




samedi 10 janvier 2015

Exemple de contenu d'un fichier kmz


Voici le panneau latéral affiché dans Google Earth 


Il correspond à l'ouverture d'un fichier kmz  comme celui-ci (on a supprimé les données sur les points).



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<kml xmlns="http://earth.google.com/kml/2.2" xmlns:gx="http://www.google.com/kml/ext/2.2">
<Document>
<name><![CDATA[2015-01-08 15:33]]></name>



<description><![CDATA[<h1>OruxMaps</h1><br /><hr align="center" width="480" style="height: 2px; width: 517px"/><h2>Nom: 2015-01-08 15:33</h2><br />
 ........
  <p>Temps de descente: 00:39</p><hr align="center" width="480" style="height: 2px; width: 517px"/>]]></description>

Infos de mise en forme


<StyleMap id="multiTrack"><Pair><key>normal</key><styleUrl>#multiTrack_n</styleUrl></Pair><Pair><key>highlight</key><styleUrl>#multiTrack_h</styleUrl></Pair></StyleMap><Style id="multiTrack_n"><IconStyle><Icon><href>http://earth.google.com/images/kml-icons/track-directional/track-0.png</href></Icon></IconStyle><LineStyle><color>99ffac59</color><width>6</width></LineStyle></Style><Style id="multiTrack_h"><IconStyle><scale>1.2</scale><Icon><href>http://earth.google.com/images/kml-icons/track-directional/track-0.png</href></Icon></IconStyle><LineStyle><color>99ffac59</color><width>8</width></LineStyle></Style><Style id="3"><BalloonStyle><text><![CDATA[<p align="left"><font size="+1"><b>$[name]</b></font></p> <p align="left">$[description]</p>]]></text></BalloonStyle><IconStyle><Icon><href>http://www.oruxmaps.com/iconos/wpts_foto.png</href></Icon><color>FFFFFFFF</color><colorMode>normal</colorMode><hotSpot x="0.5" xunits="fraction" y="1" yunits="fraction" /></IconStyle><LabelStyle><color>FFFFFFFF</color></LabelStyle></Style>


Les waypoints ou POI ou jalons, avec les photos
remarquons que les photos sont dans un dossier "files" sauvegardé dans le fichier zippé kmz.
L'adressage SRC est un chemin relatif.

<Folder>
<name>Waypoints</name>

<Placemark>
<name><![CDATA[WPT_0000369]]></name>
<description><![CDATA[<table border="1">
<tr><td>
<img width="320" src="files/OMIMG_20150108_160627.jpg" /></td></tr>
</table>
]]></description>
<styleUrl>#3</styleUrl>
<Point>
<altitudeMode>absolute</altitudeMode>
<coordinates>0.1593827,49.6660091,-9.70</coordinates>
</Point>
</Placemark>

<visibility>1</visibility>
</Folder>

Les tracks (suite de points horodatés)

<Folder>
<name>Tracks</name>
<Placemark>
<name><![CDATA[Segment 1]]></name>
<description><![CDATA[]]></description>
<styleUrl>#multiTrack</styleUrl>
<gx:Track>
<when>2015-01-08T14:33:52Z</when>
......
<when>2015-01-08T15:58:19Z</when>
<gx:coord>0.1632713 49.6557492 106.77</gx:coord>
.......
<gx:coord>0.1629050 49.6509440 88.21</gx:coord>
</gx:Track>
</Placemark>
<open>0</open>
<visibility>1</visibility>
</Folder>


Les paths (lignes géométriques)

<Folder>
<name>Paths</name>
<Placemark>
<name><![CDATA[Segment 1]]></name>
<description><![CDATA[]]></description>
<MultiGeometry>
<LineString>
<altitudeMode>absolute</altitudeMode>
<coordinates>
0.1632713,49.6557492,106.77
.........
0.1629050,49.6509440,88.21
</coordinates>
<tessellate>1</tessellate>
</LineString>
</MultiGeometry>
<Style><LineStyle><color>FFE600E6</color><width>4</width></LineStyle></Style>
</Placemark>
<open>0</open>
<visibility>1</visibility>
</Folder>

<open>1</open>
<visibility>1</visibility>
 </Document>
</kml>